Mon travail est né de préoccupations existentielles, sur la vie, la mort, l’importance de l’union familiale et les références éducationnelles qui font de nous ce que nous sommes et qui composent nos codes culturels. Ma première série de portrait est une réflexion sur l’identité et sur la liberté individualiste. Relevant le questionnement du « je » et de son multiple, réflexion sur l’importance de se trouver soi, et de comprendre les différentes personnalités qui nous composent.

Par la suite j’ai collecté des images, des vidéos, des objets, qui m’étaient personnels, comme les photos de jeunesse de mes parents décédés, et j’ai dirigé mon travail vers des interrogations telles que l’attente, l’absence, la rupture et le deuil.

Dernièrement mon travail s’est écarté de thématique que l’on pourrait qualifier « d’autobiographique », bien que la figure humaine y soit toujours omniprésente et qu’elle soit également créée à partir de biens personnels, le sujet n’est là qu’un prétexte à la représentation de l’être humain.